sainte-marie des cabanes

sainte-marie des cabanes
forteresse de "solitude"

dimanche 23 novembre 2014

Le vampirisme énergétique.



L'un des premiers événements qui m'aiguillèrent vers certaines de
ces choses se produisit alors que j'attendais un jour ma fille à la
sortie de son école. J'étais assise dans la voiture, stationnée dans
le parking du collège, et je regardais le flot des enfants se
déverser du bâtiment. Ils faisaient tout ce que font les enfants
lorsqu'ils sortent de l'école. J'avais contemplé tout cela pendant
un certain temps, et chaque jour j'étais témoin des étranges rites
et rituels des adolescents américains.




Une chose que je savais, parce que ma fille m'avait parlé de
beaucoup de choses concernant les ados de nos jours, était qu'il
existe des cliques dans les écoles. Elles ont toujours existé sous
une forme ou une autre, mais de nos jours, le phénomène s'est
fortement accentué.

Au collège que je fréquentais il y avait une division plus ou moins
««économique», qui avait pour résultat une structure sociale et
des manifestations qui elles mêmes conduisaient à une
«étiquette» sociale. Cela n'était pas très compliqué à comprendre
et avait des répercussions, dans une certaine mesure, sur la vie
réelle. Mais de nos jours, il en va tout autrement. Rien n'est
clairement défini .

 Les groupes et cliques qui se forment actuellement dans les collèges modernes
sont très différents. J'étais fascinée par les changements que
j'observais, et j'étais curieuse de savoir pourquoi il en était ainsi,
et quelle en était la dynamique essentielle, sous jacente.

Ma fille m'avait donné des explications au sujet des bandes, des
«de styles» tels que Preps, Jocks, Loadies, Gothics, etc. Ce qui
m'a frappée, c'est que la situation économique avait très peu à
voir làdedans.
Un enfant provenant d'une famille aisée est aussi
susceptible d'entrer dans une bande
 qu'un enfant issu d'une famille pauvre. Les drogues sont consommées
au sein de TOUS les groupes. Et être vierge ne suppose pas qu'on
appartienne à un groupe plutôt qu'à un autre, alors que c'était le
cas lorsque je fréquentais le collège. Le nombre d'ados qui
réussissent les examens a chuté au niveau le plus bas jamais
atteint.
Donc je me trouvais là, regardant ces ados sortir de tous les côtés
de l'école, formant des groupes et des cliques, chacun gravitant
autour de ses «» pour flâner et échanger quoi
Qu'étaient ils VRAIMENT en train de faire?

Au cours des semaines qui avaient précédé ce moment, j'avais eu
affaire à des gens qui s'étaient présentés comme des «de la
lumière» mais qui, à la suite de coïncidences bizarres, s'étaient
révélés être tout l'opposé. Ces expériences m'avaient donné l'idée
de «le son» et de REGARDER seulement la dynamique. Ils
disaient tellement de choses et essayaient de faire tellement
bonne impression en voulant me convaincre (moi et d'autres) de
leurs bonnes intentions par leur discours; et cependant, on devait
constater de par les effets qu'ils avaient sur la vie d'autres
personnes et la façon dont ils menaient leur propre vie, que
quelque chose «»! C'est un peu comme si «ne faisait pas le
moine». Mais c'était bien plus profond et subtil que cela.

Alors, un jour que je parcourais des études sur les primates vous
je réalisai que les méthodes
adoptées pour observer les chimpanzés pouvaient être très utiles
pour observer les êtres humains. En observant sans être
importunée par les mots, j'aurais plus de chances d'en savoir plus
sur ce qui se passait réellement.
Donc j'étais là à observer ces jeunes, et je m'appliquais à suivre
les méthodes d'observation des primates. Je remarquai des

choses étranges dans le langage de leurs corps: qui touchait qui,
comment, où comment ils se plaçaient les uns par rapport aux
autres. Et tout à coup je réalisai que je les voyais se NOURRIR les
uns des autres! C'est l'une des impressions les plus bizarres que
j'aie jamais éprouvées. Je pouvais constater qu'il y avait une
sorte d' «de becquée» et que cette énergie était transférée d'une
personne à une autre puis encore à une autre et
il y avait
toujours, dans chaque groupe de 10 à 15 jeunes, un ado qui
semblait être le «» et qui récoltait, en fin de parcours, toute
l'énergie transmise.
Il y avait plus, après quelques minutes, je constatai que certains
des ados dans les groupes, ceux qui étaient petits et paraissaient
faibles, étaient en quelque sorte  rejetés en tant
que sources d'énergie, et ils s'affaissaient comme s'ils avaient été
vidés de leur «» et s'éloignaient l'air fatigué et défait. Et
j'observai que le «» semblait au contraire ENFLER, grandir,
s'élargir et se remplir après avoir été adulé, touché, etc. Il y avait
également des jeunes «sélectionnés» que le vampire câlinait d'une façon
ou d'une autre, comme s'il se branchait sur une batterie et en
extrayait le courant. Des reflets de The Matrix!

C'était là une révélation intéressante. Et je me mis à faire ce type
d'observation de plus en plus fréquemment j'observai les gens
interagir les uns avec les autres pour tenter de déterminer quelle
était vraiment la dynamique. Tout allait beaucoup mieux quand je
ne pouvais pas ENTENDRE ce que les personnes disaient, quand je
pouvais les regarder à distance sans qu'elles sachent que je les
regardais. Et je constatai que le modèle était plutôt courant. Dans
chaque situation, il y avait une sorte d' «» en énergie.
Puis je commençai à observer les gens mariés, essayant de
déterminer qui était le «», non pas selon NOS critères, mais pour
savoir qui absorbait l' énergie. Curieusement, la plupart du
temps c'était celui qu'on aurait pu considérer comme le plus faible
des deux, le plus démuni, celui qui attirait le plus de sympathie!
Je commençai donc aussi à considérer différemment la sympathie
et la pitié. Je vis qu'il s'agissait en fait d'une vraie manipulation
pour obtenir davantage d' énergie.

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