sainte-marie des cabanes

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forteresse de "solitude"

samedi 11 juillet 2015

Le langage du corps.



Qu’est-ce que le langage du corps ? Le langage du corps est un mode de communication silencieux ou non verbal que nous employons dans chaque aspect de notre interaction avec une autre personne. C’est comme un miroir qui nous dit ce que l’autre personne pense et ressent en réponse à nos propos et à nos actions. Le langage du corps implique les gestes, les manières et les autres signes corporels. Pouvez vous imaginer que dans les situations de la vie courante, 60% à 80% des messages que nous transmettons aux autres passent par le langage du corps et que la communication verbale réelle ne compte que pour 7% à 10% ? Notre capacité à utiliser le langage du corps d’une manière positive et de lire dans les pensées des autres par le biais de leur langage du corps sépare l’homme du petit garçon (ou la femme de la petite fille), et peut devenir un outil puissant pour le développement général de notre personnalité. Imaginez pouvoir créer une forte impression dans votre travail, vos affaires et aussi dans le domaine de l’amour en possédant des connaissances dans ce champ d’étude qui n’est pas si courant, mais qui est pourtant si efficace. C’est l’outil silencieux d’une vie réussie. Le langage verbal, à part quelques rares lapsus, est tout à fait conscient. L’homme réfléchit à ce qu’il va dire. Difficile donc de juger quelqu’un par la parole, il peut dire ce que vous voulez entendre. Par contre, le langage du corps est la plupart du temps inconscient et révélateur de la psychologie de l’individu. Il est donc nettement plus facile de mentir par la parole que de mentir avec le corps… 




La manière dont une personne va s'asseoir en face de vous par exemple, est toujours l'une des marques de fabrique de sa personnalité, mais également un indice du climat mental dans lequel elle se trouve. Si elle s'assoit et pose sagement ses mains sur ses cuisses, elle est en position de soumission. Si elle se pose sur le bord du fauteuil, cela traduit plutôt un sentiment de découragement. Assise en travers du siège, de biais, elle exprime un besoin de se protéger car elle se sent dominée...etc. Les gestes sont donc un inépuisable sujet d'observation, tout comme les objets qu'affectionnent certains, notamment les “objets corporalisés”. Comme la cigarette ou la petite chaîne que l'on passe son temps à triturer. Ce sont là en fait des objets transitionnels qui ont une fonction de réassurance. Peut-on changer certains de nos gestes ou contrôler notre attitude ? Cela peut s'avérer utile si certains de ces gestes sont disqualifiant, et offrent une image négative de vous. Il faut alors apprendre à les repérer afin de les transformer ou les maîtriser. C'est important dans certaines situations comme des rendez-vous professionnels, des entretiens de recrutements ou des examens. Mais ce n'est pas tâche aisée, car nos comportements sont en fait très ritualisés. Nous avons par exemple toujours la même façon de dormir (sur le côté, gauche ou droit, sur le dos ou le ventre), toujours la même façon d'allumer un briquet, toujours la même façon de serrer la main... Ce sont des gestes qui se reproduisent plus souvent que les autres parce que privilégiés inconsciemment.

 Certains sont très visibles, d'autres sont plus difficiles à repérer car ils sont le plus fréquemment liés à un contexte émotionnel. Et quand ils sont poussés à l'extrême, ces refrains gestuels peuvent traduire un comportement névrotique. Celui qui maitrise le langage de son corps a un avantage considérable dans la vie et les relations humaines. Le langage du corps est composé des éléments suivants: • Vos mouvements. Ils devraient être nonchalants, comme si vous étiez sûr de vous. Ce ne sera pas une raison pour vous précipiter ni tenter d’impressionner qui que ce soit. Déplacez-vous, faites ce que vous voulez, soyez le plus naturel possible. • Le déplacement de votre corps. Vos bras ainsi que vos jambes devront être étalées. N’ayez pas peur de prendre trop de place. • Votre voix. Elle devra être calme, apaisante, et ferme. Ne parlez pas trop vite pour ne pas fatiguer votre voix. • Votre visage. Gardez vos muscles faciaux détendus. Ne crispez pas votre mâchoire, ne froncez pas les sourcils, ne plissez pas votre front. • Vos épaules. Gardez-les détendues comme si vous sortiez d’une séance de massage. Ne les haussez pas comme quelqu’un de nerveux.

Il y a ce que vous dites avec les mots et il y a ce que vous dites avec le corps. Soyez congruent On dit qu'il y a congruence lorsque ce que l'on montre (comportement externe) est en accord avec ce l'on pense (processus mentaux) et ce que l'on ressent (état interne). En développant votre sens de l'observation, vous apprendrez à repérer si votre interlocuteur est congruent ou non. Votre corps renseigne sur ce que vous ressentez, sur ce que l’on appelle votre état interne. Nous pouvons donc dire que notre comportement externe et notre état interne sont liés. Là où les choses deviennent intéressantes, c’est qu’il existe des mécanismes de rétroaction : le biofeedback. Mettez votre corps dans une attitude agréable de détente et... peu à peu votre mental devrait suivre ainsi que votre état interne, c’est à dire votre ressenti (émotions, sensations…). Votre corps envoie des messages à votre interlocuteur A vous de choisir les messages que vous voulez lui adresser... 1. Premier message: « je suis intéressé par ce que vous dîtes et à votre écoute. » • Montrez par des hochements de tête que vous l’êtes vraiment en faisant des « oui » de la tête.

Regardez bien la personne, souriez si elle dit des choses agréables; à l’inverse ayez un visage grave et attentif si elle dit des choses qui sont tristes pour elle… • Les muscles du front dans une situation d’écoute devront plutôt être relevés ce qui a pour effet d’agrandir les yeux et de donner le sentiment d’une écoute plus attentive encore. 2. Deuxième message: « je suis ouvert et disponible. » • Ne croisez pas les bras, ne vous mettez pas en arrière, ne mettez pas les mains sous la table. • Au contraire, penchez-vous légèrement vers votre interlocuteur ; si vous êtes un homme et que vous êtes assis, ayez les jambes entrouvertes plutôt que serrées ou croisées, les bras ouverts, les mains non crispées et dans les gestes, montrez de temps en temps les paumes. • Pour accueillir quelqu'un, ouvrez les bras plus ou moins grand suivant l'importance du message que vous souhaitez envoyer. Ne dit on pas: "j'ai été accueilli à bras ouverts!" ... 3. Troisième message: « J’ai confiance en vous, je ne suis pas inquiet. » • Les muscles du visage seront détendus, surtout ne froncez pas les sourcils ce qui augmente la dureté du regard. • Les mouvements des yeux seront plus lents ; évitez de balayer très vite la pièce du regard ; ayez les yeux qui sourient. 4. Quatrième message: « je suis quelqu’un de pondéré et calme. » • Pas de mouvements rapides des mains et des bras.

Entraînez-vous à ralentir les mouvements, ce qui aura pour effet de mettre votre interlocuteur en confiance et de le détendre. • Ne bougez pas sans arrêt les jambes sous la table si vous êtes assis. • Ralentissez le débit de la parole. 5. Cinquième message: « je suis passionné par ce que je dis. » • Là, accélérez vos mouvements et aussi votre débit de paroles, mais attention vérifiez que votre interlocuteur vous suit. Les secrets du langage du corps sont peu connus. Assez peu de gens reconnaissent l’importance d’utiliser le langage du corps à leur avantage. C’est en 1967 que le chercheur à l’université de Californie, Albert Mehrabian, mit en évidence l’impact du langage du corps par deux études. Ses conclusions ont révolutionné les systèmes de la communication corporelle et se décomposent ainsi:


Le langage du corps représente donc 93% de la communication. Si nous sommes attentifs à seulement 7% de ce que disent les autres, où va le reste de notre attention ? Vous l’avez deviné : au langage corporel. Permettez-moi de vous donner les 7 principes élémentaires qui vous permettrons d’utiliser votre langage corporel de manière beaucoup plus efficace et interagir avec les autres. 1. Toujours regarder directement votre interlocuteur dans les yeux, lorsqu’il vous parle. Cela peut paraître difficile au premier abord, mais c’est sans doute le premier ingrédient du langage corporel, pour interagir avec succès dans votre communication. Note: Ne jamais regarder fixement quelqu’un. 2. Adoptez une position droite. Ne pas vous courber. Ne pas respecter cela projettera une image de quelqu’un qui a une faible estime de soi. 3. Sourire. Le sourire est un puissant signal de notre langage corporel. Il n’est pas recommandé de sourire constamment (les gens auront l’impression que vous cherchez leur approbation), vous devrez toujours faire un effort pour paraître heureux et optimiste. 4. Ne faites pas de gestes nerveux à répétition. Lorsque vous parlez à quelqu’un, il est important d’utiliser les mouvements du corps, mais jamais de gestes rapides et répétitifs. 5. Créez votre propre espace personnel. Assurez-vous de permettre aux autres de savoir que vous avez votre propre espace personnel et ne les laissez pas pénétrer votre intimité.

Note: Ne laissez plus personne envahir votre espace personnel. 6. Dédiez toute votre attention à la personne à qui vous parlez. Ne pas constamment regarder autour de vous, comme si vous étiez mal à l’aise ou pas intéressés. 7. Assurez-vous prêter attention à toutes ces astuces lorsque vous rencontrez quelqu’un de nouveau. Les premières impressions comptent pour beaucoup. Vous voulez faire la meilleure impression possible. La plupart des gens ne sont pas conscients de la façon dont ils sont eux-mêmes. Les gens vont détecter inconsciemment les signaux du langage corporel. Faites un effort pour appliquer l’ensemble des sept conseils et les gens réagiront différemment, lorsque vous leur parlerez. 

Décodez le langage du regard et des des sourcils

Apprendre à décoder le langage du regard
Le regard fuyant ou détourné est la norme quand il vient à croiser celui d’un inconnu. En règle générale, tout le monde « zappe » la confrontation oculaire avec nos interlocuteurs. C’est une attitude « reflexe ».

Le regard transfert s’explique par le fait de regarder un objet que l’on manipule, tout en parlant à son interlocuteur sans le regarder. Cela signifie que l’on apprécie guère la personne avec qui l’on parle. C’est une manière de nous effacer de son champ de vision. C’est un mécanisme typique de protection.
Le regard réducteur se constate lorsque quelqu’un vous adresse la parole en fixant son regard sur une partie de votre corps autre que votre visage. Il réduit votre personne à cette partie anatomique seulement !

Les yeux au ciel traduisent un aveu de tricherie, de stress

Concernant l’orientation des yeux, s’ils sont dirigés :
en bas à droit : c’est pour traduire un sentiment d’échec
en bas à gauche : pour une incertitude
vers le haut : traduit une exaspération teintée de nervosité
vers le sol : exprime un manque de motivation
en haut à droite : signale une personne ambitieuse
en haut à gauche : pour la curiosité.

Apprendre à décoder le langage des sourcils
Ils mettent nos émotions entre parenthèses, et signalent nos changements d’humeur…
Les sourcils froncés : schématisent un sentiment agressif ou défensif

Les sourcils levés : souvent associés à une personne soucieuse.

Les sourcils en travers : c’est une expression peu commune. Le message est double. Une partie du visage parait agressive et l’autre effrayée. C’est un sentiment contradictoire, plus présent chez les hommes que les femmes, mais traduit généralement le scepticisme.

Les sourcils qui démangent : si votre interlocuteur se gratte les sourcils du bout d’un doigt, c’est qu’il est versatile et très capricieux.

Plus globalement, si votre interlocuteur se met soudainement à gratter ses sourcils durant une conversation, c’est qu’il vient de changer d’avis vous concernant. Vous avez probablement fait un faux pas.

Décodez le langage du front

Toutes les postures qui mettent en jeu le front indiquent que votre interlocuteur est en phase de réflexion. Il est le siège du temps et de l’espace…

- Si votre interlocuteur pose ses mains à plat sur son front, les coudes en appui, cela signifie qu’il à des idées en désordre. C’est un code pour l’aider à se concentrer.

- Si votre interlocuteur a les mains plaquées sur le haut de son front et sur la partie antérieure de son crâne, ce gestetraduit une forme de lassitude et de désespoir.

- Si votre interlocuteur plisse son front entre les sourcils, c’est qu’il est soucieux.

- Enfin, si votre interlocuteur appuie son poing légèrement décalé sur son front, coude en appui, c’est une gestuelle d’évaluation. Il cherche à avoir des preuves de vos affirmations.

Décodez le langage des lèvres

La lèvre supérieure est le siège symbolique du mensonge ou de la colère. La lèvre inférieure quant à elle symbolise la cupidité. Et les lèvres prises dans leur ensemble sont le siège du plaisir.

La caresse : si votre interlocuteur se caresse la lèvre inférieure, c’est parce qu’il trouve que vous manquez de franchise à son égard ou que vous manquez d’audace pour l’aborder.

Le pseudo-sourire : lorsque votre interlocuteur écarte les commissures de ses lèvres vers les joues en faisant semblant de sourire, c’est qu’il est criard, prévoyant et scrupuleux. Il est très respectueux de ses supérieurs et de tous ceux face auxquels il se sent en infériorité.

La morsure de la lèvre : Si votre interlocuteur se mordille la lèvre, c’est qu’il se sent mal à l’aise. Il est débordé ou surmené...

Décodez votre coiffure

La signification est différente selon le positionnement de la raie dans les cheveux.

Le sillon au centre : Ceux qui arborent ce coiffage sont très susceptibles et difficiles à manipuler. Ils ne s’émeuvent que dans certains cas qui les concernant directement.

Le sillon à droite : procède d’un caractère bien trempé. L’individu concerné est un battant, il aime la compétition et abesoin d’être confirmé dans ses talents. Il a également une grande faculté d’adaptation.
Chez la femme, cette coiffure dévoile une fille au caractère affirmé, limite un peu garçon manqué.

Le sillon à gauche : contrairement au portrait précédent, révèle un côté 100% féminin. Ce coiffage trahit un individu sensible, créatif et très séducteur.

Absence de sillon : c’est une preuve de consensualité et de convivialité. L’individu sans raie est doué d’un esprit d’adaptation qui lui facilite la vie et lui permet de se faire accepter partout et de tous.

La frange : un véritable outil de séduction !  Elle sert de rideau pour dévoiler un regard espiègle.
Si votre frange cache l’œil gauche, c’est pour affirmer votre besoin de domination, et si elle cache l’œil droit, c’est un signe de soumission amoureuse.

Décodez le langage des bras

Quand vous croisez les bras, vous protégez un mécanisme psychologique fondamental qui régente votre espace vital : votre territoire mental.
Cependant, la signification n’est pas la même selon le bras qui est croisé sur l’autre.

Si vous croisez le bras droit sur le gauche, cela traduit un profil offensif. Pour vous, il est impératif d’exister aux yeux des autres en toutes circonstances. Vous vivez très mal la mise en doute de vos compétences.

Si vous croisez le bras gauche sur le droit, le bras gauche devient donc dominant. Vous avez dans ce cas un profil défensif. Vous êtes doté d’un esprit d’équipe, vous êtes réactif plutôt que proactif. Vous réfléchissez avant d’agir !

Décodez le langage des mains

La calotte : si la main droite de votre interlocuteur couvre le sommet de son crânecoude en appui sur la table, c’est qu’il tente de remettre de l’ordre dans ses idées. En revanche, si c’est la main gauche qui recouvre le sommet du crâne, c’est un geste prédictif et plutôt encourageant. Il indique une souplesse émotionnelle.

La main en cornet : dans ce cas, les doigts sont repliés contre la bouche, comme s’il exprimait un rot. Cela préfigure le réceptacle des objections que l’individu n’exprimera jamais pour s’éviter une perte de temps dans un débat inutile. Le geste trahit une hostilité authentique.

Les mains dans le dos : traduisent généralement un sentiment de désœuvrement, de détente ou de passivité.

Les points serrés : c’est un signe de force, de violence et d’agressivité. Un individu fait ce geste lorsqu’il a le sentiment que le destin lui est contrairs

- La forme de la main : elle est déjà un indice. Si elle est rigide et musclée, avec une paume large et carrée, cela traduit une personnalité concrète, pragmatique, qui a le sens de l’organisation. Une main souple, bien en chair, avec une paume large, arrondie, est celle de quelqu’un d’intuitif, d’émotif, qui trouve son équilibre dans les contacts humains. Une main fine, longue, osseuse, à la paume étroite et anguleuse, correspond plutôt à un tempérament individualiste, même s’il est sociable, assez rêveur et peu dans l’action. Enfin, si elle est fine, plutôt courte, avec une paume étroite et incurvée, elle indique un besoin d’être sécurisé matériellement, d’être rassuré, un désir d’habitudes et de routine.
- Les ongles aussi en disent long : courts et larges, ils indiquent un goût pour les émotions fortes, jusqu’au risque. Car la vie est un jeu. Courts et étroits, cela signale un besoin de tranquillité, de calme, de méthode, de travail bien fait, parce que la vie, c’est du réel, à vivre au mieux. Longs et larges, ils sont le signe de l’exigence, pour soi et les autres. La vie, c’est du sérieux, et pas question de se laisser aller à l’insouciance. Longs et étroits, ils révèlent une liberté d’esprit, mais aussi la difficulté à assumer ses responsabilités. La vie est un rêve, et on n’est jamais si bien que seul pour la rêver.
- Leur toucher, enfin, est très révélateurUne main chaude et sèche est celle de quelqu’un qui sait se contrôler. Imperturbable, prévoyant, il se sent responsable de soi et des autres. Elle est froide et sèche ? C’est un introspectif, qui analyse le monde et les gens, qui sait conseiller les autres, mais a du mal à s’engager, à entrer dans l’action. Une main chaude et humide dénote une personnalité spontanée, optimiste, qui recherche la compagnie des autres et compte sur sa chance. Enfin, si la main est froide et humide, il faut s’attendre à une personne calme, méthodique, qui ne remet pas en cause l’ordre établi et qui, dans un groupe, apporte sérénité et bienveillance. 

Les doigts :
La façon dont on place spontanément les doigts quand on croise ses mains indique quel hémisphère du cerveau guide notre comportement.
Si le pouce droit se trouve au-dessus, c’est la main droite qui domine, celle qui est en lien avec le cerveau gauche. C’est untempérament rationnel et cohérent, qui place la théorie avant la pratique. Son besoin de comprendre, de rester objectif l’empêche de se laisser envahir par les émotions. Sensible à l’équité, à la justice, il est par ailleurs capable de respecter ses priorités.
A l’inverse, si c’est le pouce gauche qui vient au-dessus, c’est la main gauche qui domine, et donc le cerveau droit. Ce tempérament synthétique privilégie l’intuition. Pour comprendre, il doit éprouver, expérimenter. Moins sensible à la logique qu’à l’esthétique, il aime découvrir, suivre ses impulsions, laisser libre cours à sa créativité, quitte à avoir du mal à faire aboutir ses idées.

 Les gestes sont les mots du corps, explique Joseph Messinger, spécialiste de la communication non verbale. Ils parlent la langue de nos émotions et exposent au grand jour nos sentiments. » Ces messages, nous les adressons le plus souventà notre insu et nous en ignorons nous-mêmes le sens. « Les mains mobiles sont le signe d’individus qui se livrent facilement, qui recherchent le contact, la nouveauté, le changement, poursuit-il. Plus une personne les contrôle, les cache,plus elle se méfie des autres et du monde. »
Vous vous confiez à votre amie, qui reste silencieuse. Elle cache soudain ses mains : elle ne vous écoute plus, elle a déconnecté. On change de sujet ?

Debout, votre ado laisse ses mains pendre dans le vide, sans contact avec son corps : c’est l’expression d’un malaise, d’une certaine passivité. Des mains relâchées sont des mains démobilisées. Parlez-lui avec douceur, mais fermeté.

Votre patron, les mains croisées sur son bureau, écarte régulièrement les pouces, puis les joint au niveau de la pulpe :attention, il essaie de vous manipuler. Ce geste s’appelle « les pouces marionnettes », et c’est tout dire. Si, dans la même attitude, il garde les pouces collés l’un contre l’autre, il va sûrement refuser ce qu’on lui demande.

Premier rendez-vous : il vous plaît. Il met la main gauche en cornet, doigts repliés, devant sa bouche : il ressent une antipathie pour vous, mais se retient de la manifester. Au suivant !

Au restaurant. Il a les mains croisées, les pouces sont inertes, côte à côte, aucun des deux ne domine l’autre : ni désir ni plaisir, c’est une attitude démissionnaire. Pour essayer de changer la donne, un week-end en amoureux serait peut-être une bonne idée.

Une dispute de couple. Soudain, sa main va se cacher derrière son dos : « Les mains qui se cachent sont des mains qui mentent », a-t-on coutume de dire. En réalité, c’est plus subtil : si c’est la main gauche que votre compagnon dissimule, il tente de contrôler ses émotions et il s’apprête peut-être en effet à mentir. Mais si c’est la main droite, il se sent en difficulté et redoute de perdre le contrôle de la situation.

Un dernier détail : selon le contexte, professionnel ou privé par exemple, le même geste peut avoir une signification différente. Alors, attention aux interprétations hâtives !

Décodez le langage des jambes

Elles sont le siège symbolique de la maîtrise de soi.

Si vous croisez la jambe droite sur la gauche et que vous êtes un homme : la sympathie est au menu de l’entretien avec votre interlocuteur. Si vous êtes une femme, cela exprime un désaccord ou un sentiment d’anxiété. La posture est répulsive.

Si vous croisez la jambe gauche sur la droite et que vous êtes un homme : vous contrôlez la situationSi vous êtes une femme, cela met en avant votre statut de femme, et traduit une posture attractive. Vous êtes à l’aise mentalement.

Battre la cadence : Un adulte qui reproduit ce genre de geste impatient traduit un refoulement

Les jambes en X : Debout, jambes croisées, cela traduit un besoin de se protéger contre ses propres angoisses.

Les chevilles croisées sous votre chaise : signifient que vous attendez l’occasion de persuader votre interlocuteur quevous avez raison. En revanche, si vous êtes dans un lieu public, cela traduit un sentiment de malaise par rapport aux inconnus qui vous entourent…

Quelques postures étudiées de plus près…

L’amazone : si vous posez vos fesses sur l’accoudoir du fauteuil au lieu de vous assoir correctement, cela traduit votrecapacité à fuir d’une situation en laquelle vous n’êtes pas sûre

Le sandwich : assise, la personne croise les jambes en glissant l’une de ses mains entre ses cuisses. C’est une attitude fondée sur de l’instabilité ou une impossibilité de maitriser une situation

Le télésiège : la personne est assise avec les mains calées sous ses cuisses. Cette attitude est une relique de l’enfance qui traduit une immaturité pure et dure. Les adultes s’asseyant ainsi ont grandi « malgré eux ».

Marcher les mains dans les poches : c’est une attitude de démobilisation totale, de non-implication...

La bise à droite ou à gauche ? Si vous tendez la joue droite à l’embrasseur, c’est une manière de dresser une barrièreentre vous. Vous exprimez ainsi une certaine forme de méfiance à l’égard de celui qui vous fait la bise.
En revanche, si vous tendez la joue gauche, c’est une invitation ou un laissez-passer qui ouvre une première porte entre vous et l’embrasseur…

Règle n°1 du langage non-verbal : Plus une partie de votre corps est éloignée de votre cerveau, moins celui-ci en a conscience. Par conséquent, les jambes et les pieds représentent une source d’informations idéale pour l’analyse du corps et des pensées.
Règle n°2 : Les bras croisés traduisent presque constamment un climat mental contrarié ; à contrario, les jambes croisées ne signalent la même chose qu’en présence d’autres signes de tension.
Règle n°3 : Dans la plupart des cas, l’homme croisera sa jambe correspondante à sa main dirigeante (s’il est gaucher, il croisera la jambe gauche par dessus sa jambe droite); la femme quant à elle ,croisera sa jambe inverse à sa main dominante (une droitière croisera sa jambe gauche par dessus la droite.
Règle n°4 : A priori, lorsqu’un des pieds de votre interlocuteur quitte le sol (même s’il continue à le toucher), le climat mental de celui-ci fléchit, et son assurance diminue.
Attention, les gestes concernant les membres inférieurs sont aussi complexes que multiples; c’est pourquoi je vous invite vivement à lire plus amples informations sur le sujet, car je ne traiterai même pas de la moitié dans cet article (je donnerai malgré tout de nouvelles informations sur les jambes dans de prochains articles).

Les 4 postures de jambes debout :


       1. Jambes raides, liées, au « garde à vous »
Cette position exprime une attitude neutre, et est le signe du « non-engagement ».

       2. Jambes écartées
Cette position, essentiellement masculine et mettant en évidence les parties génitales, permet d’émettre un signal de domination, exprimant ainsi notre présence.

        3. Le pied en avant
Le poids du corps est déplacé sur une hanche, avançant donc le pied en avant. Cette posture indique souvent la direction que notre cerveau aimerait prendre; si le pied de votre interlocuteur pointe vers la porte quand vous lui parlez, il y a de grandes chances pour que votre discours l’ennui.

       

       4. Jambes croisées
Ce geste traduit une attitude fermée, soumise ou défensive.

Le 4 américain ou la jambe en équerre

Ce geste donne l’impression de décontraction. Et pourtant, il traduit un certain stress mais qui ne perturbe pas celui qui le reproduit, prêt à défendre ses arguments.

Le 4 américain verrouillé

Signe d’un manque de flexibilité, ce geste traduit une attitude de rivalité. Votre interlocuteur risque de rejeter votre opinion.

La jambe sur l’accoudoir

C’est une triste tentative de s’affirmer, car en réalité, votre interlocuteur manque cruellement d’assurance (à moins qu’il soit tout simplement sans-gène ;)).

Les pieds posés sur le coin du bureau

Votre interlocuteur veut se faire passer pour quelqu’un de cool… en exprimant uneattitude méprisante pour la personne en face de lui.

Le pied sous les fesses

Attitude essentiellement féminine, votre interlocutrice s’assoit en ramenant son pied sous ses fesses. C’est une rêveuse qui manque d’emprise sur la réalité.

Jambes tendues, chevilles croisées

Il se sent le bienvenu, et se met donc à l’aise.

Le foetus

Elle replie une de ses jambes, ou les deux, contre son torse. Cela peut traduire uneattitude défensive, ou bien le besoin d’affection, et d’être prises dans les bras de quelqu’un.

Il accroche ses pieds dans les barreaux de sa chaise

Cette gestuelle particulière peut être provoquée par le ton trop pédagogique de son interlocuteur, induisant ainsi une relation de maître/élève. Il est intimidé.

Elle pose les mains sur les genoux, bras tendus

Cette posture indique une attitude de stress, associée à de la crainte. Elle s’accompagne souvent d’un visage crispé.

Ses jambes en équerre, genoux contre la table

Voici une attitude de protection du territoire.

Il croise la jambe et se tient le genou avec la main opposée

Il cache alors son hostilité, et estime qu’il perd son temps.

La jambe boa

Ce geste illustre souvent une femme fusionnelle et possessive.

Debout, les pieds en angle droit

Cette posture reproduite chez une adolescente traduit souvent sa disponibilité sur le plan amoureux.

Le geste des bras croisés sur la poitrine indique donc une tentative de protection contre une situation déplaisante. Celle des bras croisés en travers de la poitrine est universelle et traduit presque partout dans le monde une attitude négative et défensive. On la rencontre souvent lors des réunions publiques, des files d’attente, les ascenseurs, et dans tous les lieux propices au sentiment d’incertitude et d’insécurité.

Le croisement des bras renforcé

La posture des bras-croisés-poings-serrés ajoute de l’hostilité à l’autodéfense. Si elle s’accompagne de lèvres pincées, de dents serrées, et d’un visage qui rougit, cette posture globale peut annoncer une agression verbale, voire physique.

La double prise des bras

Ce geste est un signal fort, une demande de protection massive face à une situation perçue comme difficile, gênante, voire désespérée.

Bras croisés et pouces en l’air

Votre interlocuteur est sur la défensive, mais ce n’est pas pour autant qu’il est intimidé.

L’auto-étreinte

Cette posture rassure, c’est un peu un auto-câlin. Elle sert à reproduire une position rassurante renvoyant au symbole maternel ; elle apparaît lorsque votre interlocuteur se sent en insécurité et doute.

Le croisement des bras aux coudes

Ce signal est révélateur d’une angoisse face à la situation présente.

La posture cache-braguette

Typiquement masculin, ce geste opère un effet rassurant pour celui qui protège ses « bijoux de famille », prévenant primitivement les conséquences d’un mauvais coup frontal

L’appui-tête

Geste courant des personnes qui pensent être plus malin que vous, ou qui pensent connaître sur le sujet abordé.

Les bras accrochés

Les bras qui tiennent fermement le pupitre signifient que la personne cherche à ne pas se laisser déstabiliser par ses interlocuteurs ; signe de stress et d’attachement à ses idées. (voir image du président)

Les bras entrelacés

La femme qui reproduit ce signal cherche sans doute une relation affective (amoureuse, amicale) et exprime un manque affectif latent. (C’est aussi un signe de séduction. Je consacrerai un article sur le sujet !)

Le bras caché

C’est un geste qui se voit lorsqu’une personne marche, mais il peut être aussi bien reproduit à l’arrêt. Votre interlocuteur cherche sans doute à contenir ses émotions.

Les mains entrecroisées, doigts en quinconce

Ce geste courant traduit l’anxiété de celui qui le reproduit. La reine Elisabeth d’Angleterre serre souvent ainsi les mains sur les genoux lors de ses apparitions publiques. C’est un geste courant chez les politiques.
On peut serrer ainsi les mains dans 4 positions différentes : à hauteur du visage, sur les genoux, les bras posés sur la table, ou au niveau de l’entre-jambe.
Alan et Barbara Pease, deux éminents conférenciers en langage non-verbal, ont découvert qu’il existait une corrélation entre le degré de contrariété et le niveau du corps où les mains croisées se placent. Plus le rapport entre deux personnes sera difficile, plus hautes se placeront leurs mains.

Le croisement de refus

Les pulpes des pouces sont en appui et restent scotchées. Ce geste n’exprime ni désir ni plaisir ; il est neutre et trahit un individu psychorigide dans 90% des cas.

Les mains en clocher

Ce signe est visible chez les individus pleins d’assurance, et qui sont sûres d’avoir la bonne réponse. Il trahit aussi chez certains (et suivant le contexte !) unclimat mental oppositionnel, apte à utiliser des moyens pervers. Par pervers, j’entends mensonge, fraude, escroquerie, simulation…
Le clocher peut aussi se traduire par le contact de tous les doigts mais les mains séparées (voir photo J. Chirac à la Une).
Le geste du clocher existe en 2 versions : le clocher vertical et le clocher horizontal. Le premier s’observe essentiellement chez celui qui veut contenir une idée, alors que le deuxième s’observe chez celui qui écoute.

La tête sur un plateau

Ce geste est typique d’une séduction. Une femme séduite vous offrira volontiers sa tête sur ce plateau pour vous montrer son attention.

La main soutient le front

Quand la main vient se poser sur le front comme une sorte de cataplasme,l’intelligence dérape, la logique pédale dans la semoule, le moral cède la place au blues et la concentration se disperse. On retrouve souvent cette posture chez les étudiants qui ne comprennent rien à ce qu’ils viennent de lire. ;)

La main du juge

Ce geste représente le sens critique ; c’est un geste d’évaluation.

Les mains en courte-échelle

Ce geste particulier est fréquent chez les individus en situation précaire. C’est un appel au secours.

Le pare-soleil

Votre interlocuteur vous raconte pourquoi il a dût licencier trois de ses employés, en baissant la tête et en passant sa main au-dessus d’un de ses sourcils (comme ci-dessus). Il exprime très clairement sa honte. Ce geste a des variables très similaires (deux doigts glissent sur le front, le majeur et/ou l’index vient recoiffer le sourcil…).

3 gestes traduisant l’angoisse:

Votre interlocuteur se passe l’index sur le cou, laissant apparaitre son angoisse face à la situation.
La demoiselle en face de vous qui reproduit ce geste vient d’échapper à une frayeur !
Une situation préoccupante angoisse votre amie, un sentiment archaïque de peur lui remonte à la gorge.

L’index barbichette

Il s’agit là d’un geste traduisant un scepticisme latent.

L’index bluffeur

Le geste typique du bluff et du non-dit.

La main en cornet

Ce geste permet à la personne qui le reproduit de garder pour elle les objections qu’elle aimerait bien vous faire.

Les mains cachées

Ce signe signifie que votre interlocuteur préfère dissimuler sa pensée, comme il dissimule ses mains.

Le paravent

Si vous voyez deux personnes discuter ainsi, vous pouvez être assuré(e) qu’elle font du commérage; ce geste rappelle l’image stéréotypée du Fourbe des comédies.

Les mains en supination

Nous l’avons vu dans l’article Comment détecter la franchise , les paumes dirigées vers le haut traduisent l’offrande; un caractère a priori généreux et honnête.

Les mains en pronation

Ce geste peut apparaître ponctuellement lorsqu’il s’agit de calmer le jeu. Il se manifeste involontairement quand les propos du locuteur ne sont pas le reflet de sa pensée.

Les mains du fauve

La personne qui reproduit ce geste nage entre deux eaux; elle doit prendre une décision mais ne sait pas encore laquelle elle va choisir.

La narine de Coluche

Ce geste veut littéralement dire « Attention, prend garde à toi! ». 

Il se frotte l’oeil en riant

Le rire gêné ou de complaisance.

La posture fermée par excellence : le double croisement

Je crois que vous n’avez même plus besoins que je vous la traduise… elle est évidente ! Mais comme je suis quelqu’un de sympa (vous en conviendrez ;)), je vais quand même vous en parler. Il s’agit très nettement d’une posture de protection massive; votre interlocuteur sera mal-à-l’aise au plus haut point, et se fermera à une atmosphère hostile ou ennuyeuse, dans laquelle il ne réussira pas à s’imposer. Si vous négociez, il va falloir que vous détendiez l’atmosphère très rapidement, au risque de devoir dire adieu à toute proposition de marché.


La catapulte

Ce geste traduit un besoin de fuir la conversation. Lorsque vous ne voulez plus faire partie du débat, vous reproduisez ce geste. Attention : il peut simplement signifier que la personne reproduisant ce geste est fatiguée.


Le lever de menton

Votre interlocuteur vous regarde en levant le menton. C’est un signe de défi ! Cela traduit donc une mentalité agressive.


Le cow-boy (posture essentiellement masculine)

Il enfile ses pouces dans son pantalon devant chaque cuisse; les autres doigts en évidence. Il encadre ce qu’il désire vous montrer (on se comprend). C’est uneattitude dominatrice, qui montre que la personne reproduisant ce geste cherche à s’imposer; dans la plupart des cas, elle s’accompagne des jambes écartées.


Tous pouces dehors !

Les mains dans les poches, votre interlocuteur laisse ses pouces dehors. Dans une situation de mal-être, il voudra vous faire croire qu’il est à-l’aise (main dans les poches), tout en vous indiquant sa présence ( pouces en évidence = il n’est pas impressionné).


L’albatros

Il étend ses bras autour de lui. Il manque évidemment d’espace vitale; si vous voulez mon avis, ce n’est pas le moment de l’oppresser avec des reproches.


Les mains sur les hanches

Suivant le contexte, cela peut représenter la colère, l’impatience, l’agressivité, et même la séduction. Mais dans la plupart des cas, cela signifie que l‘ego de votre interlocuteur est perturbé; il se sent diminué.

Et surtout souvenez-vous, les gestes ont tous de variantes suivant la situation, les personnes, etc. Il ne vous suffit pas d’apprendre mes articles pour les repérer; alors entrainez-vous ! C’est le meilleur moyen d’obtenir des résultats rapidement (pour des exo d’entrainement cliquez ici et ).

Observez le comportement des gens lorsqu’ils discutent avec des personnes qu’ils viennent de rencontrer, ils adoptent la plupart du temps une posture fermée et défensive, bras et jambes croisés (illustration 1); une fois le premier contact établit et l’atmosphère plus détendue, les jambes se décroisent, les bras s’ouvrent ou alors seul un bras sert de barrière mentale; suite à cela, les mains s’agitent, les bras se décroisent entièrement et un pied pointe vers l’interlocuteur, synonyme d’acceptation de l’autre (illustration 2).
Illustration 1
Illustration 2

L’angle du corps (et plus particulièrement des pieds)

Lorsque je parle de l’angle du corps à mes amis, ils ne peuvent pas s’empêcher de le remarquer par la suite. En effet, il permet de jauger la relation de deux interlocuteurs, car lorsqu’une position est ouverte (environ 45°), cela signifie la non-agressivité des interlocuteurs, et que la discussion est ouverte à des personnes extérieures (nous en reparlerons plus bas).
En revanche, lorsque la position est fermée, cela peut signifier une confrontationdes interlocuteurs (illustration 1), ou un besoin d’intimité, lorsque la conversation est fermée aux personnes extérieures, ou qu’une personne veut séduire par exemples.
Illustration 1
L’angle du corps peut aussi traduire l’acceptation d’un tiers par deux personnes (par exemple) qui discutent. En effet, si quelqu’un souhaite se joindre à deux personnes en position fermée, il n’y sera invité que si elles ouvrent leur corps de façon à former un triangle, comme ci-dessous.
Dans le cas inverse, elles resteront en position fermée tout en tournant la tête en signe de reconnaissance; si cela vous arrive, vous saurez que les personnes ne vous acceptent pas dans la conversation… cela ne sert donc à rien de rester planté(e) face à elles en pensant être le/la bienvenu(e), votre présence ne ferait que les gêner.

La position assise

Lorsque vous discutez d’un sujet intéressant avec une personne, assis sur un sofa, vous ne regardez pas devant vous, le dos bien calé contre le dossier ; vous tournez votre corps vers la personne. Exactement !
En croisant les genoux ou le pied en direction d’une personne, on exprime son intérêt !
Sur l’image ci-dessus, les deux personnes de gauche ont visiblement de l’intérêt pour la conversation, ou qui sait, pour l’interlocuteur, excluant donc par une position fermée la personne à droite. Si cette personne voulait s’insérer dans la conversation, elle ferait mieux de se mettre sur en chaise en face d’eux, par exemple.
Parlons geste :
Les gestes sont plus propices à la révélation directe de la pensée de vos interlocuteurs qu’à leur considération de la discussion ou qu’à l’acceptation d’autres personnes.

L’ENNUI

Le clignement d’yeux prolongé

Une personne détendue cligne des yeux en moyenne 6 à 8 fois par minute et la fermeture des paupières ne dure qu’un dixième de seconde. Lorsqu’elle est tendue, comme en cas de mensonge par exemple, les clignements peuvent se dupliquer de manière spectaculaire parfois. De même, ces clignements peuvent aussi se prolonger et durer plusieurs secondes la paupière fermée ! Cela signifie que le cerveau veut chasser l’image qu’il perçoit.
Dans le cas où la discussion sur les conditions de réincarnation des fourmis en dromadaires dans le Sahara, que vous entretenez depuis 10 minutes avec votre ami, l’ennuie (non! pas possible ! une discussion si instructive que ça ?! ;)), il y a de fortes chances pour que votre ami reproduise ce clignement prolongé en pensant :
« Si tu savais à quel point je m’en moque de tes fourmis ! »
Cela peut aussi caractériser les personnes hautaines.

Le regard furtif

C’est à-peu-près la même idée que ci-dessus; lorsqu’une discussion vous ennuie, on a fort à parier que votre regard fasse des allers et venus du visage de votre interlocuteur à un coin de la pièce. En effet, votre cerveau cherchera une porte de sortie, et vous ne pourrez pas vous empêcher de faire fuir votre regard, à défaut de fuir par vous-même.

La mèche de cheveux

C’est une manière de signifier qu’elle se moque pertinemment de ce que vous lui racontez. Elle se sert de cette barrière pour se couper du reste du monde.

LA TENDRESSE

La tête de votre interlocuteur penche sur un côté ; cela traduit une certainedécontraction à l’égard de la situation.
Sa tête vient se poser sur ses mains jointes au niveau d’une épaule. Ce geste traduit latendresse de votre interlocutrice envers vous.

Le besoin de LACHER PRISE

Sa ou ses mains viennent appuyer sa nuque, coude(s) levé(s), ou coude(s) baissé(s). Cette posture traduit un besoin de fuir la conversation; il peut aussi traduire une fatigue passagère.


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