sainte-marie des cabanes

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forteresse de "solitude"

jeudi 6 août 2015

Les mystères de la Lémurie.



Le GONDWANA ou Grande-Lémurie était très vaste. 
Il était situé dans l' Antarctique, une grande partie de l'Océan Pacifique, une grande partie de l' Océan Indien, en Amérique du Sud, en Afrique Centrale et Méridionale, et en Inde du Sud Dekkan). 

MU et LEMURIE sont des vestiges de GONDWANA qui a été démantelé par des cataclysmes. 

La LEMURIE était situé dans l' Océan Indien (Madagascar, une partie de l' Afrique, le Dekkan ou Inde du Sud dont les témoignages géologiques attestent de l'existence. 

MU était situé dans l' Océan Pacifique. L' ILE DE PAQUES, la CALIFORNIE et les ILES MARQUISES sont les restes des anciens sommets du continent submergé. 

Source : Livre "Hommes et civilisations fantastiques de Serge HUTIN Ed. J'ai Lu. 


"Quantités d'indices, et spécialement des faits chronologiques, portent à croire que la partie primitive de l' Homme a été un continent actuellement submergé par l' Océan Indien". 
Citation du biologiste allemand Ernest HAECKEL 
Source : Magazine le Monde Inconnu N° 63 du 7 Août 1985 et La Lémurie et Mu de Serge HUTIN. 

Vers 1830, le zoologiste anglais SLATER avait remarqué l'existence des Lémures, cet ordre inférieur de primates, à la fois à MADAGASCAR et en MALAISIE, ce qui posait un problème, ces sortes de petits singes étant absolument incapables d'avoir traversé l' Océan Indien à la nage. 

Une seule hypothèse était donc possible : l'existence, à l'époque tertiaire, d'un continu disparu, auquel fut donné le nom commode de Lémurie et qui englobait, en gros, tout l'actuel bassin de l' Océan Indien. 
Source : Magazine le Monde Inconnu N° 63 du 7 Août 1985, La Lémurie et Mu, Serge HUTIN. 

Il y a de cela plusieurs millénaires, avant même la soi-disant préhistoire, le Pacifique était le théâtre d'une civilisation très évoluée qui occupait un continent que nous appelons la Lémurie ou Mû. Les Lémuriens et d'autres peuples furent également à l'origine d'une autre grande civilisation, dans l'Atlantique cette fois, où se trouvait un continent que nous appelons l'Atlantide...



Sa capitale se situait dans le Désert de Gobi. Le peuple de Mu aurait colonisé le monde entier . L' apogée de MU daterait de 75000 ans avt JC mais l'empire remonterait à 150000 ans et plus avt JC. Les écritures des tablettes viendraient de Vénus. Les sables mouvants du désert ont recouvert cette civilisation. Le pays de Gobi était auparavant une terre fertile et bien peuplée avant que les montagnes ne se fussent élevées. Avant l'apparition des montagnes, un immense raz-de-marée avait recouvert et ravagé une grande portion du pays. 

MU disposait d'un très haut degré de civilisation. Elle maîtrisait 
l' atome, pour le bien. 

Le Japon et la Chine descendent d'une race fondamentale qui émigra de la Terre de MU (avant son engloutissement). On les appelait les Uigours ou tribus errantes ; ce sont les ancêtres des Mongols. 

La LEMURIE ou Terre de Mu était bien antérieure à l' Atlantide. L'ère de l' Atlantide et de la Lémurie  représentait une des périodes les plus scientifiques qui n'ait jamais existé. Mu utilisait les cristaux tout comme l' Atlantide. 


Source : Livre Le mystérieux inconnu et Histoire inconnue des Hommes Robert CHARROUX, Ed. J'ai Lu. 

Les connaissances qui favorisèrent l'émergence de telles civilisations permirent l'érection d'imposantes structures telles que la Grande Pyramide et de nombreux sites sacrés partout sur Terre. (...) La Lémurie fut détruite par un cataclysme qui frappa la Terre il y a peut-être 12 000 ans de cela. L'Atlantide sombra ensuite, par phases successives au fil des millénaires suivants. Les différentes versions de l'histoire du grand déluge racontent cet anéantissement. 

Lorsque les bouleversements géologiques sonnèrent le glas de l'Atlantide, les dieux et leurs lignées royales migrèrent au Proche et au Moyen-Orient et fondèrent un empire à Sumer, entre les rives du Tigre et de l'Euphrate (aujourd'hui en Irak). C'était autour de l'an 4000 avant notre ère. Selon l'histoire officielle, Sumer marqua le début de la civilisation humaine mais, en réalité, il s'agissait d'un recommencement après la destruction de l'Atlantide.

La Lémurie, selon le zoologue britannique Philip Sclater (1829-1913), reliait, il y a de cela des siècles, l’île de Madagascar à l’Inde. Cette conclusion s’imposa à Sclater du fait de la présence exclusive dans ces deux régions de lémuriens. Ne trouvant aucune trace de prosimien dans d’autres régions de l’Afrique de l’st ou du sous-continent indien, il en déduisit qu’il avait dû autrefois exister une liaison directe entre Madagascar et l’Inde, ce qui expliquait la répartition inhabituelle de ces animaux.
Mais aucune fouille archéologique ne permettant d’attester l’existence d’une plaque continentale supplémentaire, la théorie de Sclater fut rapidement réfutée au début du XXe siècle. Ses observations servirent, toutefois, à étayer la théorie de la tectonique des plaques.



Mu : à l’origine de la civilisation égyptienne…
A la différence de l’Atlantide, Mu, troisième continent disparu, aurait sombré dans le Pacifique. C’est du moins ce qu’a affirmé l’archéologue britannique James Churchward (1852-1936). En 1926, ce dernier décrivit en effet dans ses travaux un pays hautement civilisé, anéanti par une éruption volcanique il y a 50000 ans, en même temps que le continent où il s’était développé. Mais James Churchward n’était pas le premier à affirmé l’existence du continent Mu.
En 1864, l’abbé français Charles-Etienne Brasseur de Bourbourg avait déjà publié ses théories sur ce sujet. Il citait alors comme source sa propre traduction du Codex Troano, première partie du Codex Tro-Cortesianus, qui constitue tout ce qui nous reste d’une littérature maya autrefois plus étoffée. Quelque temps après la publication de Brasseur, le photographe et archéologue amateur français Auguste Le Plongeon se rendit sur les sites mayas de la presqu’île de Yucatán, pour y procéder à des fouilles. Il proposa une nouvelle traduction du Codex Troano, influencée à la fois par Brasseur et par sa propre interprétation des peintures murales de Chichén Itzá. Il en résulta une description suggestive de la vie sur Mu, qui culminait avec la fuite de la princesse de Mu avant la disparition du continent. Cette princesse devint ensuite la déesse Isis, fondatrice de la civilisation égyptienne, ce qui explique, selon Le Plongeon, les ressemblances entre l’écriture égyptienne et l’écriture maya. Dans ses travaux, publiés en 1896, Le Plongeon affirma, en outre, qu’il avait découvert une urne en pierre contenant les ossements de l’un de princes de Mu.

… ou simple erreur de traduction ? 

Pour rédiger sa rédaction du Codex Troano, Brasseur s’aida de l’alphabet Landa, élaboré par l’évêque du Yucatán, Diego de Landa. Or, si l’on ignore avec exactitude comment il procéda à ce travail, on sait, en revanche, que cet alphabet ne permet pas de traduction fiable et que Brasseur ne fit, en outre, pas preuve d’une extrême rigueur. Bien que l’écriture maya n’ait pas encore été totalement déchiffrée, on peut aujourd’hui affirmer que le Codex Troano traite d’astrologie et non de la disparition d’un continent.
Les conclusions de Le Plongeon passent auprès des spécialistes pour de parfaites élucubrations. L’affirmation selon laquelle les hiéroglyphes égyptiens seraient à rapprocher de l’écriture maya est totalement infondée, aucun lien visible n’ayant pu être établi entre les deux écritures.
Par ses conclusions douteuses et ses références insuffisantes, James Churchward est finalement responsable de l’insuccès de ses thèses.
Bien que l’hypothèse de ce continent disparu se soit révélée indéfendable, elle continue néanmoins de faire des adeptes.

L’idée initiale de la Lémurie est apparue avec le naturaliste français Étienne Geoffroy Saint-Hilaire .

 Il est en effet le premier à avoir émis l’hypothèse de l’existence d’un continent entre l’Inde et l’Afrique suite à des considérations zoologiques.
Quelques décennies plus tard, en 1864, cette hypothèse fut de nouveau avancée par un autre naturaliste, un anglais, nommé Philip Lutley Sclater  ; Sclater cherchait à expliquer la répartition de certains fossiles, existant à la fois dans l’île de Madagascar
et sur les côtes de l’Inde ; plus précisément celui d’un primate, le lémurien ou maki, qui n’existait plus, à l’époque, qu’à Madagascar. Il nomma ce continent hypothétique « Lemuria », la Lémurie dans son article : « The Mammals of Madagascar ». (Les
mammifères de Madagascar).
Louis Jacolliot , un juriste français, passionné de culture asiatique, notamment indienne, écrivit de nombreux ouvrages sur la spiritualité de l’Inde, sa culture, ses mythes et son histoire, sans compter ses nombreux récits de voyage et même des romans d’aventure. On peut citer entre autres : Histoire des Vierges, Les Peuples et les Continents disparus (1874). Il faut noter que dans ses ouvrages Jacolliot mélange allègrement la fiction à ses observations et descriptions souvent fantaisistes, quant à leur interprétation, de la société indienne. Il fut cependant pris au sérieux par de
nombreux lecteurs de son époque. Ses ouvrages contribuèrent à faire accepter l’idée de la Lémurie et influencèrent notablement les écrits d’Helena Petrovna Blavatsky  qui le cite abondamment dans ses premiers ouvrages, « Isis dévoilée » (1877) et la
« Doctrine secrète » (1888).
Les travaux de William Thomas Blanford , un naturaliste et géologue anglais, contribuèrent à donner encore un peu plus de crédit à l’hypothèse lémurienne. Il prétendait que toutes les îles de l’océan Indien sont les sommets émergés d’un vaste
continent qui s’étendait jadis entre le sud de l’Afrique et la pointe de l’Inde. Il publia son « Manual of the Geology of India », avec H. B. Medlicott en 1879.
L’idée de la Lémurie a donc pris naissance dans le milieu des chercheurs qui à la suite de Darwin (1809-1882) tentaient d’expliquer l’évolution des espèces. Elle fut accréditée par les recherches de géologues, et d’ethnologues et fit son chemin dans
toute l’Europe. Ernst Haeckel (1834-1919) admettait l’existence de la Lémurie, ainsi que bien des chercheurs de son époque et il en est question dans « Natürliche Schöpfunggeschichte », publié en 1868. Mme Blavatsky prétend que Sclater et Haeckel auraient nommé identiquement ce continent de Lémurie de manière tout à fait
fortuite et indépendemment l’un de l’autre .
Il s’ensuit qu’à la fin du XIXe siècle et même au début du XXe l’existence d’un continent englouti jadis dans les océans Indien et Pacifique était communément admise, de même d’ailleurs que l’existence d’un continent qui aurait été englouti dans
l’Atlantique, la mythique Atlantide, dont Platon parle dans deux de ses dialogues : le Critias et le Timée.
Les premiers théosophes, Helena Petrovna Blavatsky,
 Alfred Percy Sinnett (1840- 1921), William Scott-Elliot, Charles Webster Leadbeater (1847-1934), et leurs émules intégrèrent ainsi la Lémurie et l’Atlantide dans leur histoire occulte de l’évolution
humaine sans que cela ne soulève la moindre polémique. Leurs ouvrages font d’ailleurs de nombreuses références aux auteurs cités ci-dessus.
Le théosophe W. Scott-Elliot publia en 1896 un premier ouvrage « The Story of Atlantis », lequel fut suivit d’un second en 1904 « The Lost Lemuria ». Par la suite les deux petits ouvrages furent réunis dans un seul volume. Les ouvrages sont illustrés par des cartes montrant l’historique de la disparition de ces continents ; ces cartes, dit-on, auraient été dessinées par Leadbeater.
Quand Rudolf Steiner entra dans la Société théosophique en 1902, il reprit les thèses de Sinnett, Blavatsky, de Scott-Elliot, etc., en les reformulant et en les aménageant plus logiquement et organiquement. Entre 1904 et 1908 il publia dans la revue
théosophique allemande Luzifer (renommée par la suite Luzifer-Gnosis) une série d’articles décrivant le plan de l’évolution et tout particulièrement la Lémurie et l’Atlantide. Cette collection d’articles fut ensuite réunie en un volume appelé « La
Chronique de l’Akasha ». Steiner prétendra que ce qu’il décrit dans la « Chronique de l’Akasha » dès 1904 et ensuite dans « La Science de l’occulte en esquisse » en 1910 était le résultat de ses propres investigations clairvoyantes. Toutefois au vu des concepts et descriptions empruntés à ses prédécesseurs théosophes, on est
légitimement en droit de se poser des questions quant à la véracité de cette affirmation.
En 1912, Alfred Wegener

 jette un pavé dans la mare des continents disparus en proposant, oralement d’abord, la théorie de la dérive des continents, que l’on connaît actuellement sous le nom de tectonique des plaques. En 1915, il publie « Die Entstehung der Kontinente und Ozeane » et ensuite une version plus élaborée en 1929. Sa théorie ne sera néanmoins prise au sérieux par la communauté scientifique qu’après 1945 et surtout dans les années soixantes sur base des vérifications entreprises par de nombreux chercheurs jusqu’à nos jours.
Actuellement l’hypothèse de l’existence de la Lémurie a été reléguée au rang d’hypothèse infirmée, non seulement parce son existence est incompatible avec la dérive des continents, plus exactement avec la théorie de la tectonique des plaques qui
en est sa version moderne, mais aussi parce que l’étude des fonds océaniques ne révèlent rien de probant qui permette de croire à l’existence de continents engloutis.
L’étude du magnétisme terrestre (paléomagnétisme), non seulement accrédite bien la théorie de la tectonique des plaques, mais prouve aussi qu’aucun bouleversement majeur des fonds océaniques n’a eu lieu suite à un éventuel engloutissement d’un continent.
Mais l’idée de la Lémurie aura la vie dure. Elle fut popularisée par de nombreux auteurs. S’inspirant de Rudolf Steiner, Max Heindel, la reprend dans sa « Cosmogonie des Rose-Croix » en 1908. Édouard Schuré, le célèbre auteur des « Grands Initiés », la
reprend également dans son ouvrage « L’Évolution divine du Sphinx au Christ » en 1912.
En 1925-26, c’est le dramaturge et poète anglais, William Butler Yeats, qui publie une cosmogonie, où il en est de nouveau question. En 1926, c’est au tour du major James Churchward (1852-1936) de publier des ouvrages sur le continent disparu de Mû, que
la plupart assimilent à la Lémurie. Mu, le continent perdu, L'Univers secret de Mu, le Monde occulte de Mu. En 1927, est publiée une oeuvre posthume de Jules Herman d’environ 800 pages reposant sur des observations géologiques et linguistiques, mais
faisant surtout preuve de beaucoup d’imagination. « Les Révélations du Grand Océan », après une tentative avortée de publication en 1900. – Il y eu des publications partielles dans des revues locales. Ce qui fait la spécificité de l’auteur ce sont ses
considérations linguistiques, il faut bien le dire assez délirantes selon les spécialistes, pour prouver que l’ancienne langue malgache est la langue mère de l’humanité.
Le Mauricien Malcom de Chazal (1902-1981) publie son roman Petrusmok en 1951. –
Il fut fortement marqué par l’oeuvre de Jules Hermann. Il y est aussi question de la Lémurie.

La pangée

La notion de pangée n’entrait pas en ligne de compte dans l’enseignement théosophique. Elle est apparue avec la théorie de dérive des continents. Les continents, avant de se scinder en s’éloignant les uns des autres formaient un continent d’un seul tenant du moins pour l’essentiel, un supercontinent.
La pangée aurait commencé à se fracturer à la fin du Trias (~200 millions d’années) par un rift séparant l’Amérique du Nord de l’Afrique. Ce rift a ouvert l’océan Atlantique pour former deux nouveaux supercontinents : le Gondwana et la Laurasia.
Mais la pangée est parfois aussi appelée Gondwana dont la Laurasie se serait alors séparée durant le Mézoïque. La Laurasie s’est ensuite divisée en Eurasie et en Amérique du Nord il y a 65 millions d’années, avec l’ouverture de l’Atlantique Nord.
Selon Günther Wachsmuth, un disciple de Rudolf Steiner, l’époque lémurienne correspondrait au Jurassique et au Crétacé, donc durant le Mézoïque. Elle se serait terminée à la fin du Mézoïque. Wachsmuth reprend les idées de Steiner et tente de les
faire coller aux théories géologiques de son époque. Ainsi il distingue trois phases dans l’évolution de la Lémurie :

1. Elle commence au Paléozoïque – c’est la période du « globe vitalisé ».
2. La tendance à la solidication de la croûte terrestre aurait eu lieu vers le milieu de l’époque lémurienne, ainsi que le détachement de la Lune.
3. La fin de l’époque lémurienne correspond aux Cambrien, Silurien et Dévonien.
Elle se termine à la fin du Crétacé, et donc du Mézoïque par son effondrement.
Le milieu de l’époque atlantéenne correspondrait à la fin du Tertiaire (nom qui n’est plus utilisé = Paléogène et du Miocène au Pliocène, elle fait partie du Cénozoïque, qui comprend aussi les époques du Pléistocène et de l’Holocène (anciennement regroupées
en Quaternaire).

La sortie de la Lune à l’époque lémurienne

Selon Steiner, la Lune se serait séparée de la Terre vers le milieu de l’époque lémurienne. La raison justifiant cette séparation est que l’ensemble Terre-Lune contenait en lui des substances et des forces qu’il fallait extraire et éloigner afin que l’évolution humaine ne soit pas entravée. Pour Steiner, donc, la sortie de la Lune était
nécessaire pour extraire de la Terre-Lune les substances les plus denses et les plus dures qui empêchaient l’évolution des corps humains, lesquels devenaient relativement trop raides. Toutefois s’il en était ainsi, cela impliquerait que la Lune actuelle soit plus
dense et plus dure que la Terre. Mais il n’en est rien ! La densité de la Lune ne vaut que les 3/5 de celle de la Terre. Elle est donc constituée en moyenne de substances plus légères. Les prélèvements de roches de surface, qui sont des régolithes, se sont
révélées des roches relativement légères.
La substance naturelle la plus dense sur Terre est l’uranium. Si le but avait été d’éliminer les substances les plus denses, il est évident que la Lune serait en grande partie constituée d’uranium ou de substances analogues et que la Terre n’en contiendrait plus, ce qui n’est pas le cas.
Pour la science moderne, la Lune s’est formée il y a plus de 4 milliards d’années et dans les premiers temps de la formation de la Terre par conséquent.
À l’ère lémurienne, située par Steiner, il y a 22 millions d’années, la Terre était déjà bien trop figée et durcie en surface que pour permettre la sortie d’un astre de la taille de la Lune. Son diamètre équatorial est de 3.475 km, alors que celui de la Terre est de
12.756 km. Le diamètre de la Lune vaut donc un peu plus du quart de celui de la Terre.
Difficile d’imaginer qu’une partie d’une telle taille se soit séparée de la Terre il y a plus ou moins 22 millions d’années.
« L'ère lémurienne eut lieu il y a vingt-deux millions d'années. » .
« Cette séparation eut lieu il y a bien des millions d'années, à l'époque lémurienne. »
« C'est à ce moment que notre Lune fut éjectée hors du globe commun, et avec elles furent rejetés les êtres les moins nobles et les substances les plus grossières que laterre, pour progresser, ne pouvait conserver. Ces éléments constituent de nos jours la
nature de notre satellite. En fait, les substances liquéfiées, qui fermentaient sur l'ancienne Lune, furent comme pétrifiées et glacées sur la Lune actuelle, ce qui peut être prouvé scientifiquement. » 
Il faut en outre remarquer que séparer la Terre de la Lune aurait exigé une énergie considérable.
En imaginant que la Terre-Lune était encore malléable, une explication pourrait être qu’à cette époque la Lune-Terre n’était pas ronde ni aussi dense que maintenant mais formait une sorte d’ovoïde qui se serait étiré, ou que la partie terrestre se serait
contractée laissant derrière elle la partie lunaire. Ce scénario paraît cependant invraisemblable car il défie toutes les lois connues de la physique et toutes les connaissances acquises sur le monde depuis des centaines d’années.
On pourrait objecter que les lois de la physique n’étaient pas pareilles en ce temps. Ce problème de l’évolution des lois de la physique a souvent été discuté par les physiciens qui l’ont écarté car il n’y a aucun indice probant qui permette de le supposer, sans
compter les nombreux problèmes insolubles que cela soulèverait.
Steiner dit qu’antérieurement la terre tournait moins vite, qu’elle était plus paresseuse.
Ensuite la Lune se serait séparée de la Terre laquelle se serait mise à tourner plus vite.


Chronologie du concept de Lémurie
Avant
1844
E. G. SaintHilaire
Première hypothèse d’un continent englouti entre l’Afrique et
l’Inde.
1864 P.L. Sclater Il reprend l’idée d’un continent englouti et nomme ce continent
Lémurie.
1868 W.T.Blanford Géologue et naturaliste anglais (1832-1905) qui accrédita l’idée
que les îles émergées étaient à l’origine les sommets d’un grand
continent. Ses idées eurent du succès et se répandirent.
1868
1870
Haeckel Avocat des idées darwiniennes, suggère que l’espèce humaine
est apparue sur ce continent englouti. (Natürliche
Schöpfunggeschichte, 1868), et ailleurs en 1870.
1874 Louis
Jacolliot
Voyageur et romancier. Il cite la Lémurie dans ses nombreux
ouvrages, notamment dans « Les Peuples et les Continents
disparus » publié en 1874
1877 Blavatsky Publie Isis dévoilée, où il est question de la Lémurie et de
l’Atlantide, elle fait référence à Saint-Hilaire, Jacolliot, Haeckel
pour accréditer ses affirmations.
1882 Ignatius
Donnelly
Publie son ouvrage « Atlantis, the Antediluvian World » un
gros ouvrage traitant aussi de la Lémurie.
1885 A.P. Sinnett Dans son « Esoteric Buddhism », Sinnett traite notamment du
plan de l’évolution, de la Lémurie, et de l’Atlantide.
1888 Blavatsky Publie « La Doctrine secrète », traite entre autres de la Lémurie,
de l’Atlantide. Elle cite Sinnett et Donnelly, en plus des autres
déjà cités dans Isis dévoilée.
1896 Scott-Elliot Publie « The Story of Atlantis » où il est incidemment question
de la Lémurie. – il prétend tirer ses connaissances de la
clairvoyance astrale, mais il s’inspire en réalité de Blavatsky.
1904 Scott-Elliot Publie « The Lost Lemuria », un petit opuscule consacré
entièrement à l’histoire de la Lémurie. Il s’inspire également de
Blavatsky.
1904 -
1908
Steiner Luzifer-Gnosis, articles sur l’Atlantide, la Lémurie, et le plan
de l’évolution – rassemblés ultérieurement dans la Chronique
de l’Akasha. Rudolf Steiner cite Blavatsky, Scott-Elliot, Sinnett
qui sont ses principales sources.
1908 Heindel Max Heindel, dans sa « Rosicrucian Cosmoconception »
développe les mêmes idées que celles de Blavatsky, mais copie
surtout Steiner.
1910 Steiner Publie son ouvrage « Esquisse d’une science de l’occulte » où il
est aussi question du plan de l’évolution, de la Lémurie et de
l’Atlantide. Il est devenu un ouvrage de base de
l’anthroposophie.
1912 Édouard
Schuré
L’auteur théosophe des « Grands Initiés », publie L'évolution
divine du sphinx au Christ, où il reprend les indications de
Steiner sur la Lémurie et l’Atlantide qu’il insère dans une vaste
fresque ésotérique de l’évolution.
1912 Alfred Jette un pavé dans la mare des continents disparus en proposant


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